Dès l’aube, les lycées Vaucanson, Grandmont , François-Clouet, Balzac et Descartes étaient au moins partiellement bloqués. Une demi-heure avant l’horaire prévue de la manifestation, plusieurs centaines de lycéen-nes et d’étudiant-es s’étaient déjà rassemblées, remontant en cortège la rue Nationale pour rejoindre la place Anatole France. Ce passage par la rue Nationale a d’ailleurs été l’occasion de découvrir de nouveaux tags contre la loi Travail, après que la mairie ait effacé ceux réalisés la veille.
Arrivé place Anatole France, ce cortège s’est mêlé aux organisations syndicales et à tous les salariés, retraités et chômeurs mobilisés. On trouvait notamment des cheminots, du personnel du CHU, des travailleur-euses de l’énergie, des enseignant-es... On a ensuite vu un nouveau bloc de lycéen-nes et d’étudiant-es débarquer du nord de la ville, traversant le pont Wilson en cortège improvisé. La manifestation a démarré vers 10h, empruntant le même parcours que le 9 mars.
Les étudiant-es et lycéen-nes composaient l’essentiel de la manifestation, et lui ont imposé leur rythme et leur dynamisme. Si au départ le cortège semblait moins important que la semaine précédente, il s’est progressivement densifié, et plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées dans la rue Nationale. Arrivée à Anatole France vers 12h, la manifestation s’est transformée en pique-nique, et environ 200 personnes étaient toujours rassemblées à 14h, bloquant la circulation du tram, avant une assemblée générale réunissant près de 500 personnes.
Dans les autres villes, la mobilisation a également été forte. A Rennes, la gare a été envahie par les manifestant-es. A Lyon et à Paris, des milliers de personnes étaient dans les rues, avec une présence et une répression policière importantes. Plusieurs nouvelles dates de mobilisation sont prévues dans les semaines à venir.