Lutter pour le vélo et contre le sexisme : rencontre avec le collectif cyclo-féministe

|

En juillet 2019, Tours accueillait la Vélorution universelle, un événement cycliste autogéré organisé chaque année dans une ville différente. L’occasion de rencontrer des militantes du collectif cyclo-féministe né au sein du réseau des ateliers vélo participatifs, pour échanger sur les discriminations, le consentement, la mixité, ou les savoir-faire genrés.

En quoi consiste le mouvement vélorutionnaire ? C’est quoi, la vélorution universelle (VU) ?

Aline : La Vélorution, c’est un mouvement qui organise entre autres des masses critiques. Ces masses critiques consistent à renverser l’équilibre du trafic tel qu’il est, qui est conçu pour la bagnole. On revendique plus de places pour les vélos et pour les autres modes de déplacement qui ne nécessitent pas de pétrole ou d’électricité. Dans ces moments, on devient le trafic et on offre aux personnes autour la possibilité d’imaginer ce que serait une ville qui aurait autre chose à proposer que la voiture comme élément dominant dans l’espace. On montre que l’espace urbain pourrait être plus calme, plus silencieux, plus doux, plus lent. Cela ouvre plein d’autres perspectives de lutte, sur l’énergie, l’accessibilité, etc.

Marie : En France, ce mouvement est né à Paris il y dix ans. Il a essaimé dans de nombreuses autres villes : Marseille, Nancy, Toulouse, Nevers, Strasbourg, Concarneau, Tours...

Cécilia : Dans les années 80, des manifestations organisées par Les Amis de la Terre ont mobilisé de nombreux cyclistes. C’est dans ces années-là qu’est apparue cette manière de manifester dans l’espace public. Et puis, il y a dix ans, le mouvement est né autour d’un groupe de cyclistes qui bricolaient ensemble leurs vélos dans des ateliers parisiens, et qui s’étaient déplacé plusieurs fois à Rome pour participer à la masse critique qui y est organisée tous les ans. Iels ont alors importé cette forme de lutte en France.

Comment s’organise le mouvement vélorutionnaire ? Quel est l’enjeu de la vélorution universelle ?

Clémence : Des collectifs « vélorution » existent dans plusieurs villes, et y organisent des masses critiques plus ou moins régulièrement. Mais c’est un mouvement complètement décentralisé, il ne s’agit pas d’une fédération ou d’un réseau. La vélorution universelle, c’est un moment annuel de rencontre entre membres de ces collectifs ou sympathisant·es. On y partage nos façons de faire dans nos villes : comment on s’organise pour diffuser notre message, quels outils on met en œuvre pour que nos collectifs soient inclusifs, etc. On échange aussi des savoirs, en matière de bricolage, de construction de vélos spéciaux...

Mes outils dans ta main ; ma main dans ta gueule

Aline : L’organisation de la vélorution universelle repose chaque année sur une ville différente. Du coup, cet événement est généralement organisé en fonction des luttes et besoins locaux. A Nevers, lors de la Vélorution universelle 2018, une action a été menée dans la gare de Nevers. La gare, qui venait d’être reconstruite, ne disposait pas d’accès pour les vélos et les personnes à mobilité réduite. Pendant que la masse des cyclistes roulait dans la gare pour faire diversion, un petit groupe a coulé une rampe en béton [1]. L’organisation repose sur un certain nombre de principes, comme la non-déclaration des trajets en préfecture, même si plusieurs questions continuent à être mises en débat. On retrouve, au sein du mouvement vérolutionnaire, un point de division commun à l’organisation des Prides : pour moi, on n’est pas là pour faire juste un truc « fun », on est là pour dénoncer un vrai problème, on a raison d’être en colère ; d’autres estiment que, pour faire passer notre message, on ne doit pas être « trop agressif⋅ve⋅s ».

Cécilia : Il me semble que le mouvement vélorutionnaire conserve une dimension autogestionnaire forte, un côté un peu « punk », qu’on ne retrouve pas au sein de l’Heureux Cyclage, le réseau des ateliers vélos participatifs, à dimension plus institutionnelle. Certes, la vélorution vise à toucher du monde, mais c’est aussi un moment qui nous invite à nous interroger sur notre place au sein du mouvement social. Avec un côté « punk », donc, et une dimension féministe forte cette année.

Sur cette vélorution universelle, un important travail a été mené en amont par les organisateur-ices pour qu’il y ait une attention particulière portée aux luttes féministes et à la place des femmes. Comment cette question a-t-elle émergé au sein du mouvement vélorutionnaire ?

Cécilia : Le travail mené en amont de la vélorution a essentiellement été porté par Les Roues Libres, le collectif de femmes qui anime une permanence de mécanique vélo en non-mixité choisie au sein de l’atelier Roulement à Bill.

Adèle : Quand les militant-es vélo de Tours se sont engagé-es à accueillir la vélorution universelle 2019, la question a rapidement émergé. On voulait visibiliser le plus possible les questions féministes. On a donc travaillé sur de l’affichage, sur une cartographie des bars tourangeaux qu’on pouvait conseiller en fonction de l’ambiance ou de la possibilité de changer sa coupe menstruelle tranquillement, sur une programmation festive et musicale accordant une place à la parole féministe, etc. Certaines questions n’ont pas été évidentes au sein du collectif d’organisation, mais dans l’ensemble la démarche a été portée collectivement.

Cécilia : Dans la préparation, on a pu s’appuyer sur le collectif cycloféministe né au sein du réseau Heureux Cyclage. Les premières rencontres cycloféministes ont eu lieu en mai 2018. La préparation de la VU intervient dans un contexte où l’auto-organisation en mixité choisie a été formalisée au sein du réseau des ateliers, ce qui a donné une légitimité à notre démarche. On savait qu’il y avait du monde derrière nous. Pendant plusieurs mois, on a pu échanger avec des personnes d’autres villes sur ce qu’on envisageait de faire et comment c’était perçu.

Aline : Ce travail résulte aussi d’une somme de prises de conscience individuelles. Pour parler de manière binaire, quand tu passes pour une femme et que tu te mets à la mécanique vélo, tu es vite amenée à réaliser qu’il existe une inégalité au sein des ateliers, que tu es traitée différemment d’un homme. Aujourd’hui, l’addition de cette somme de prises de consciences individuelles a débouché sur un travail collectif. Mais ce n’est pas la première fois qu’une telle dynamique émerge : des rencontres cycloféministes avaient déjà eu lieu en février 2014, à Caen. Peut-être que ces rencontres ont eu lieu trop tôt, et que l’énergie qu’on devait déployer au quotidien dans nos ateliers pour garder nos places, pour exister, pour accéder au savoir, était trop forte pour qu’on puisse aussi s’organiser collectivement à une échelle nationale. Cette vélorution me fait un bien incroyable, parce que j’ai le sentiment qu’on a passé un cap.

Cécilia : L’un des trucs qui m’a frappé, quand même, cette année, c’est que les vélos bizarres, les tall-bikes par exemple, c’est presque exclusivement des mecs qui sont dessus. C’est aussi très rares que ces vélos soient construits par des femmes. Pour la sonorisation des masses critiques, les mecs prennent toute la place : c’est eux qui ont les sonos, c’est eux qui choisissent les playlists, c’est eux qu’on entend.

Caroline : Je crois que, même si tout n’est pas parfait au sein des ateliers, les luttes qui y ont été menées ont permis de constituer un socle, qui libère une énergie qu’on peut déployer ailleurs, par exemple sur la place des femmes cyclistes dans la ville.

© Virginie Cartier
Comme se traduisent les inégalités de genre au sein des ateliers d’auto-réparation ?

Manue : Le genre de situations qui revient souvent, c’est quand tu es en train de bricoler tranquillement sur ton vélo, sans rien demander à personne, et qu’un gars arrive et te prend littéralement les outils des mains, te dit : « C’est pas comme ça qu’on fait » et fait à ta place. Devoir encaisser ça, réagir, ne pas réagir, ou ne pas réagir comme on l’aurait voulu, ça prend énormément d’énergie.

Marie : Récemment, j’ai entendu un bénévole dans mon atelier s’adresser à une autre personne en lui disant : « Tu me feras ça, et puis après on voit la suite. » J’ai trouvé la tournure de phrase très intéressante. On n’est pas du tout dans un rapport de soutien, d’accompagnement, mais dans un rapport où une personne, qui sait faire, ne va pas expliquer et aider à comprendre, mais distiller des instructions en conservant son pouvoir. Souvent, les hommes vont partir du principe que les femmes ne savent pas faire. Mais j’ai le sentiment qu’on est en train de construire une dynamique collective qui permettra de faire évoluer les rapports de force au sein des ateliers, sur les questions de sexisme. Il nous restera encore plein de boulot sur les questions de validisme ou de racisme.

L’un des outils mis en place pour répondre à cette problématique, c’est l’organisation de permanences en mixité choisie au sein de certains ateliers. À Tours, un collectif s’est monté au sein de Roulement à Bill après une formation dispensée par des femmes du réseau L’Heureux Cyclage. Vous pouvez raconter comment ça s’est passé ?

Cécilia : En fait, on a proposé une formation mécanique aux adhérentes de l’atelier Roulement à Bill. C’est à la suite de cette formation qu’il y a eu une volonté de créer un collectif non-mixte assurant des permanences spécifiques. Cette idée de créer un collectif était déjà présente dans la tête de certaines. Mais parmi les personnes qui ont participé à la formation, plusieurs adhérentes venaient pour la dimension mécanique, tout en étant assez réfractaire à l’organisation en mixité choisie. Le fait de se retrouver seules dans l’atelier, sans personne qui vient piquer les outils ou faire des commentaires, ça a créé une dynamique qui a abouti à la naissance des Roues Libres.

Aline : Ces formations en mixité choisie ont d’abord été lancées de manière un peu informelle. Mais la formation animée à Tours a permis de mesurer combien le fait de poser un cadre formel de formation pouvait être intéressant. Des personnes au sein du réseau se sont donc posées la question de monter une formation annuelle, au même titre que les autres formations proposées, destinées uniquement aux personnes qui ne sont pas des hommes cis, et animées par des personnes qui ne soient pas des hommes cis, mais également qui ne soient pas uniquement des femmes cis. Au début, on a travaillé avec un collectif de Saint-Étienne, où il était possible de disposer de l’atelier sans passer par de longues négociations. En 2019, la formation a été menée à Nantes. C’était très chouette. Parce qu’il y avait d’une part des personnes issues du milieu féministe, qui n’avaient souvent aucun lien avec le milieu du vélo, mais qui avaient envie d’en découdre avec la question des savoir-faire genrés. Et d’autre part des personnes qui venaient des ateliers vélo, qui étaient parfois bénévoles depuis cinq ans mais n’avaient quasiment acquis aucune connaissance en mécanique ; en fait, il y avait un besoin de passer par la formation pour que ces personnes se disent : « Je sais faire ».

Marie : Cette formation s’inscrit très clairement dans une dynamique politique et militante. Aujourd’hui, les questions posées par le collectif cycloféministe nourrissent à la fois le réseau L’Heureux Cyclage, association plutôt institutionnelle, et la Vélorution, qui est dans une dynamique plus autogestionnaire. Lors des rencontres de L’Heureux Cyclage à Strasbourg en mars 2019, j’ai vu des évolutions dans la manière de faire.

Vous avez profité du week-end de la VU pour créer un fanzine sur le consentement [2]. Vous pouvez le présenter ?

Marie : L’idée, c’était de dénoncer certains comportements observés dans les regroupements vélorutionnaires et les ateliers vélos – mais plus largement dans tous les espaces militants anarcho-gaucho-anticapitalisto-punks. On a voulu construire un outil permettant de diffuser le travail réalisé au sein des rencontres cycloféministes, avec l’objectif de faire changer les mentalités.

Léon : Le fanzine s’appelle « IAPAMOYEN », ce qui témoigne de l’influence d’Aya Nakamura sur nos réflexions collectives. Une première maquette avait été réalisée lors des rencontres cycloféministes à Bergerac, en mai 2019. L’idée, c’était de parler surtout du consentement, en variant les formes : un quiz, des témoignages, un mélange d’humour et de sérieux... Le fanzine contient un « carton jaune », à distribuer aux personnes reloues, qui pointe du doigt un certain nombre de comportements problématiques. On a aussi cherché à illustrer des situations de consentement ou de non-consentement, en proposant des pistes pour s’en sortir. Sur la couverture, on a noté qu’il s’agissait de la « 198è réédition du hors série spécial consentement » ; c’est une manière de souligner combien on est obligées de revenir beaucoup trop régulièrement sur ces questions de consentement et de sexisme.

Aline : Il y a aussi eu le constat que les dernières rencontres de L’Heureux Cyclage avaient été le théâtre de plusieurs agressions. Le rapport à l’alcool, le rapport à la fête, posent parfois problème. Parmi les témoignages regroupées dans le fanzine, il y a celui d’une personne qui est venue chercher de l’aide auprès des membres du collectif cycloféministe. On ne peut pas rester sans réagir face à ces constats. C’est une manière de taper du poing sur la table, même si on reste sur un ton un peu léger dans la forme.

Le temps consacré à la réalisation de ce fanzine vous a privé de participer à l’une des masses critiques organisées au cours du week-end...

Léon : Moi ça ne m’a pas posé problème de louper cette masse critique. Parce que ce temps en mixité choisie fait du bien, c’est l’une des raisons de ma présence à la Vélorution. Il y a une solidarité incroyable dans ces moments-là. Quand j’ai découvert la mécanique vélo et le monde des ateliers, j’étais extrêmement enthousiaste. Mais cette dynamique cycloféministe a vraiment été une révélation. Le fait que des permanences en non-mixité aient été mises en place au sein de certains ateliers m’a aidé à me sentir légitime à en proposer une dans ma ville. Avec cette dynamique, on construit une masse critique au sein des masses critiques.

Caroline : Le fait que cette dynamique essaime au sein de nombreux ateliers nous rend plus fortes au quotidien. Et sur un temps exceptionnel comme la VU, qui est parfois un peu hostile, ça rend les choses plus faciles. Même si on rate une masse critique, la suivante sera plus sereine, parce qu’on sait qu’on a du soutien. La lutte qu’on mène sur la question du vélo, on veut la mener aussi sur la question du sexisme.

On a parlé du sexisme au sein des ateliers, mais pas du sexisme vécu par les femmes cyclistes dans la rue, qui me semble moins documenté que le harcèlement de rue. C’est quoi, vos expériences dans ce domaine ?

Clémence : Moi je me suis mise au vélo pour fuir la rue, l’espace piéton. J’aime beaucoup sortir, j’aime beaucoup faire la fête, j’aime beaucoup boire. Mais je ne voulais ni rentrer à pied seule, ni être raccompagnée, je voulais rester indépendante. C’est comme ça que me suis mise au vélo, pour rentrer de soirée tranquille, pour pouvoir me déplacer en ville en sécurité. Mes copines se sont mises au vélo au fur et à mesure pour la même raison. Les copines qui rentraient à pied de soirée se faisaient très souvent agresser, et je leur disais de se mettre au vélo. Je sais pas si c’est la bonne méthode pour répondre à cette question, mais ça a été un vrai problème dans ma vie étudiante.

Ceci n’est pas un vélo de femme mais un vélo de ville

Léon : Moi j’ai été frappée, en venant à Tours à vélo pour la Vélorution, par le nombre de fois où on nous a dit : « Bonne balade ». Alors qu’on avait des vélos super chargés, des tentes, du cambouis partout... On avait clairement pas l’air d’être en balade. Il y a souvent un ton condescendant. C’est pas agressif, mais c’est envahissant. Et dès que tu t’arrêtes pour faire une pause, les gens viennent t’interpeller, et te faire des recommandations : « C’est dangereux », « J’irais pas par là »... Alors que ça fait trois mois que j’ai préparé mon trajet...

Deborah : Nous aussi on est venues en vélo à Tours. Pendant une pause dans un restaurant, alors qu’on disait qu’on allait bivouaquer, quelqu’un nous a proposé de nous installer dans le jardin d’un habitant. En se sentant obligé de signaler : « Vous inquiétez pas, y a pas sa femme, il est séparé, et il est gentil ». Mais en fait pourquoi tu te contentes pas de nous proposer le jardin ? Arrivées à Tours, on raconte notre périple, et on fait le constat que le trajet était vallonnée. Et on nous dit que non, c’est pas vallonné... Quand même, on a fait le trajet, on a transpiré ! Mais la personne ne lâchait pas le morceau. Y a aussi toutes les réflexions qu’on prend quand on pédale en robe, et qu’on nous adresse des remarques sur nos culottes, nos jambes...

Marie : Les réflexions viennent souvent quand on s’arrête. Quand on pédale, on va trop vite. Un jour on s’est arrêtées dans un café, dans un village d’Aveyron. L’accueil était excellent, jusqu’au moment où j’ai embrassé ma compagne. Là, l’ambiance est devenue glaciale.

Claire : Moi il m’est déjà arrivé de me faire siffler par plusieurs groupes de mecs d’affilée. Et tu prends le même type de remarques qu’à pied. Un mec à Rennes m’a un jour envoyé : « J’aimerais bien être à la place de la selle »... Une nuit j’ai aussi été emmerdé par des mecs en voiture qui me disaient que j’avais rien à faire sur la route. Ce dont j’ai pris conscience récemment, c’est que quand je voyage à vélo seule, je m’empêche plein de trucs. Je m’arrête jamais toute seule dans les cafés, je prends mille précautions pour choisir mon bivouac.

Léon : J’ai pu éprouver, en voyageant avec un pote, que les gens te considèrent pas de la même manière, qu’ils s’adressent à toi différemment. Et en amont du voyage, ce pote, pour désamorcer les réflexions sur le fait qu’on partait ensemble, soulignait que j’étais lesbienne.

Caroline : Les réflexions viennent aussi des cyclistes. J’ai un jour doublé deux types à vélo dans une rue parisienne, et les mecs se sont mis à faire la course, en me faisant des remarques. Comme je doublais et que j’étais une fille, c’était tout de suite la compétition. Je suis certaine qu’ils n’auraient pas fait la course avec un garçon.

Aline : Moi sur un même voyage je me faisais klaxonner quand je roulais seule devant, mais je me faisais pas klaxonner quand je roulais à côté du pote avec qui j’étais. Y avait vraiment une dimension de rappel à l’ordre. Il faut savoir que les femmes meurent davantage sur la route, parce qu’elles ont peur de prendre de la place, sur la route, dans la ville, dans la vie [3]. Du coup elles se font serrer contre les trottoirs, elles se font percuter par les camions. Ce n’est pas qu’une question de confort.

Photos réalisées par Virginie Cartier dans le cadre de la série « Femmes et mécaniques cycles » mettant en scène des femmes et personnes non binaires qui pratiquent la mécanique vélo au sein d’ateliers et de collectifs. Les autres visuels ont été réalisés par Elisa Mauny et sont accessibles sur la page « Les questions liées aux genres » du Wiklou.

Notes

[1À Tours, la masse critique du samedi 13 juillet s’est rendue jusqu’à l’aéroport de Tours pour dénoncer l’octroi massif de subventions publiques à cet équipement.

[2Le fanzine est accessible sur la page « Fanzine » du Wiklou, le wiki francophone du vélo.

[3Lire Comment sont tués les cyclistes à Paris sur le site de Libération.