Quelques raisons de ne pas s’organiser sur Facebook

Un texte publié sur le site Paris-Luttes s’interroge sur la multiplication des pages Facebook créées par des militant-e-s pour diffuser des informations et s’organiser. Extraits.

Facebook est une passoire de sécurité

On ne l’apprend à personne, Facebook est une passoire au niveau de la sécurité. C’est même l’objet de ce réseau social : récupérer des données, les revendre pour faire de la pub, faire payer des encarts publicitaires adaptés... Alors Facebook rechigne parfois à refiler des infos aux flics mais il semble très aisé de lier un compte Facebook à une identité. Poster sur Facebook c’est donc prendre un risque certain. Voire de l’inconscience. On a pu observer durant le mouvement loi travail des personnes organisant des sondages sur le lieu de la prochaine manifestation sauvage. Ces informations contribuent à une seule chose : fournir les dossiers de la DGSI.

Facebook : garanti sans archivage

Autre problème de taille avec Facebook : votre info est périmée en 2 jours. Si les publications sont archivées pour les bénéfices publicitaires de Facebook (et pour les flics) il est quasi impossible de retrouver une publication, même importante politiquement, au bout de 3 jours. Toute l’info est « écrasée » par le flux énorme d’information qui circule en temps réel. Et puisque, conformément à la politique médiatique à l’œuvre, une actu chasse l’autre, et bien l’information super importante concernant une violence policière ou la vidéo montrant des migrants maltraités sous le métro à la Chapelle sera vite invisibilisée par une énième saillie homophobe de Hanouna ou la mort d’un chanteur célèbre (suivez mon regard…).

Voir l’intégralité du texte sur Paris-Luttes.info.

Illustration par Anthony Quintano (CC BY 2.0).