Pour La Nouvelle République, le FN n’est pas d’extrême-droite

Dans un article signé par Olivier Pouvreau et intitulé « Qui sont les candidats FN ? », on peut lire : « Ce parti qu’on n’ose plus baptiser d’extrême-droite reste bien, non sans démagogie, celui de tous les mécontents, déçus, « oubliés et sans grade », écœurés par la société, de tous ceux qui rejettent le système. »

Dans un article signé par Olivier Pouvreau et intitulé « Qui sont les candidats FN ? », on peut lire :

« Ce parti qu’on n’ose plus baptiser d’extrême-droite reste bien, non sans démagogie, celui de tous les mécontents, déçus, « oubliés et sans grade », écœurés par la société, de tous ceux qui rejettent le système. »

Non seulement le journaliste blanchit le parti de son appartenance à l’extrême-droite de l’échiquier politique, mais en plus il valide ses éléments de langage consistant à se présenter comme le porte-parole des « mécontents », « déçus », etc.

Pour cela, Pouvreau met en avant tous les arguments des militants du FN pour se faire passer pour des gens sympas : « gens normaux », « pas des bêtes cornues à pieds fourchues »... Et il omet gentiment d’évoquer la présence sur les listes frontistes de types comme Pierre-Louis Mériguet. L’ancien leader du groupuscule identitaire et raciste Vox Populi sera en effet candidat du FN à Saint-Cyr-sur-Loire, en binôme avec Christelle Civeaux, une ancienne membre du même groupuscule qui était déjà candidate sur la liste FN aux municipales à Tours.

Cela dit, rien de très surprenant de la part d’Olivier Pouvreau : en 2012, il avait signé un portrait plein de sollicitude et de tendresse de Jean-Marie Le Pen à l’occasion d’un passage du vieux leader d’extrême-droite dans le département.

Illustration par Gueorgui Tcherednitchenko