Manifestation du 8 mars : une militante verbalisée

Une militante qui avait prêté son véhicule pour faire office de sono à l’occasion de la manifestation du 8 mars pour les droits des femmes a été verbalisée. Le site « Demain le grand soir » dénonce une remise en cause du droit de manifester.

Le 8 mars, plusieurs centaines de manifestant-es ont défilé pour la défense des droits des femmes, en France et dans le monde. La manifestation était partie de la place Anatole France, et avait descendu la rue Nationale, parcours habituel des manifestations tourangelles. Or, d’après « Demain le grand soir » la mairie a décidé de verbaliser la propriétaire du véhicule-sono, lui reprochant d’avoir emprunté cette rue.

Apparemment, la police avait déjà menacé de verbaliser le véhicule-sono à l’occasion de la manifestation du 1er février pour la défense de l’IVG :

« A plusieurs reprises, la police a menacé de verbaliser le véhicule-sono. Puis, avant même la fin de la manifestation, alors que les prises de parole des organisations n’étaient pas terminées, sous les ordres d’un directeur de la sécurité, la police faisait pression pour faire circuler le tramway. En réponse, les manifestantes scandaient : "L’IVG : c’est plus important que le tramway !" »

Aux yeux de la mairie, le principal semble être de préserver les flux de circulation, au détriment du droit de manifestation. Malheur à celui ou celle qui irait installer un fer à béton sur les caténaires alimentant le tramway.