En 1995, les Tourangeaux mettaient à la retraite l’indéracinable Jean Royer. En 2014, en sera-t-il de même avec l’indéboulonnable Jean Germain ? Le score du premier tour des élections municipales laisse présager ce que beaucoup n’imaginaient pas.
Le livre « Tours mégaloville », paru en janvier dernier, explique comment l’anti-Royer de 1995 a pris tous les travers de son prédécesseur, notamment avec son virage de 2009 quand, sans se soucier de l’avis de ses concitoyens, il a changé la ville à sa façon : pavés, arbres en bac, densification forcenée, Buren, minéralisation, affairisme etc.
Sur la page « 1995 et 2014, les Tourangeaux en ont ras-le-bol », outre la reprise de trois chapitres de son livre, Alain Beyrand commente l’étrange sondage du 13 mars dernier qui donnait Germain facilement gagnant.
(illustration d’Hervé Buisson extraite de « Tours mégaloville »)