A l’appel des différentes organisations syndicales de l’hôpital, un rassemblement était organisé devant la direction générale du CHU en début d’après-midi. Comme le rappelait le tract :
« Au CHU, le plan COPERMO, (Comité interministériel de Performances et de la Modernisation de l’Offre de soins) rebaptisé plan Horizon 2026, prévoit 400 suppressions de postes et de lits. (...) A chaque fois, bien que la direction masque la réalité le plus longtemps possible, il y a au moins autant de postes que de lits qui disparaissent. »
Ces restructurations ont des conséquences négatives à la fois pour les patients — qui ne vont pas être hospitalisés dans le bon service ou qui vont subir l’ambulatoire à tout va — et pour les agents — qui vont devoir quitter un service alors qu’elles ou qu’ils ne le souhaitent pas, avec des répercussions parfois lourdes (baisse des primes, modifications des horaires avec conséquences sur la vie de famille, pressions de tous ordres, etc.).
Les prises de parole ont notamment porté sur le refus de la marchandisation de la santé :
« Nous on veut continuer à faire de l’humain, et ils veulent nous forcer à traiter les gens comme des morceaux de viande qu’on jette dans des lits. »
A l’heure où la métropole ambitionne de relier les deux principaux sites hospitaliers de l’agglomération via une nouvelle ligne de tram, une intervention a aussi fait observer que ce pognon serait mieux employé à améliorer le fonctionnement du CHU.