Alors que le mouvement Nuit Debout, à la suite d'Occupy Wall Street ou des Indignados d'Espagne, suit une logique d'occupation de l'espace public, il faut se souvenir que cette volonté d'occupation a toujours été au cœur des pratiques militantes et syndicales. Petit tour d'horizon de ces espaces de causeries à Tours au XIXe siècle.
Les ouvriers tourangeaux n’ont pas attendu que les syndicats soient légalisés pour réclamer de meilleures conditions de vie. Dès 1845, de nombreuses corporations (charpentiers, maçons, tanneurs ou cochers) auront recours à la grève pour se faire entendre. Suite de la première partie.
Les ouvriers tourangeaux n’ont pas attendu que les syndicats soient légalisés pour réclamer de meilleures conditions de vie. Dès 1845, de nombreuses corporations (charpentiers, maçons, tanneurs ou cochers) auront recours à la grève pour se faire entendre.
Trahir les idéaux pacifistes et humanistes, servir le colonialisme, n'est pas une fausse note de l'administration hollandaise, c'est une tradition de la gauche de gouvernement qui a la peau dure. Le texte qui suit est une brève chronologie qui rappelle des faits enterrés, peu glorieux.
Témoignages de militants syndicalistes tourangeaux sur leur expérience du 1er mai dans les années 20.
Rencontre-débat autour du livre Trop jeunes pour mourir. Ouvriers et révolutionnaires face à la guerre (1909-1914) en présence de l’auteur, Guillaume Davranche. Mercredi 4 février.
Le 16 juillet 1942, au petit matin, la police française s’est déployée pour arrêter 13 152 juifs : 8 160 d’entre eux ont été enfermés dans le Vélodrome d’hiver, tandis que les autres étaient concentrés dans le camp de Drancy, avant d’être envoyés vers les camps d’extermination.
Entretien avec Georges Fontenis dans sa demeure en Touraine, deux ans avant sa disparition en 2010, autour de son engagement dans le mouvement communiste libertaire.
Aux élections législatives de 1936, le Front Populaire, composé de la SFIO, du Parti radical-socialiste et du Parti communiste emporte la majorité de la Chambre des députés. Son slogan électoral, « Pain, Paix, Liberté », avait inspiré un poème à Gaston Delavière, ouvrier tourangeau.
En février 1937, le journal Le Populaire publiait une motion de la Gauche Révolutionnaire présentée au Conseil national du parti socialiste. Et les critiques formulées à l'encontre du gouvernement socialiste ne sont pas sans rappeler celles que l'on entend de nos jours.
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