Sur le "Jour de colère" organisé à Nantes

On vous l’indiquait, face à la contre-mobilisation, l’extrême-droite a annulé le « Jour de colère » prévu à Tours le 6 avril, et a préféré se replier sur Nantes. L’occasion de lire une autre analyse de ce qu’est le « Jour de colère », publiée sur Indymedia Nantes. Extraits.

« Le Jour de Colère se définit comme une plateforme logistique destinée à fédérer les mouvements de contestation à la politique gouvernementale, depuis la manif pour tous aux bonnets rouges en passant par l’équitaxe (taxe sur les centres équestres) et la réforme des rythmes scolaires. Tout a commencé le 9 novembre 2013 quand une petite dizaine de personnes munies de bonnets rouges a installé une banderole sur un portique écotaxe du périphérique parisien qui annonçait : "Hollande-Degage.fr Tous à Paris 26 Janvier". »

« Le Jour de Colère profite de l’implosion de la manif pour tous. Alors que les Bonnets rouges sont parvenus à une victoire sans jamais vraiment scissionner, la manif pour tous n’a pas réussi à faire plier le gouvernement et a abouti à l’émergence de groupes radicaux comme Le Printemps Français (avec pour slogan « On ne lâche rien ») ou à la définition d’un nouveau mouvement de contestation, par exemple contre l’introduction de la « théorie du genre » dans les écoles avec le Jour de Retrait de l’École. Le Jour de Colère, c’est un peu la promesse de faire revivre l’euphorie de ces grandes messes collectives que les fidèles de la manif pour tous ont dû ressentir quand ils ont atteint, selon leur propre chiffre, à trois reprises le million de participant-e-s à Paris (13 janvier 2013, 24 mars et 26 mai). »

L’intégralité de l’article est à lire sur Indymedia Nantes.

Une analyse du "Jour de colère" prévu à Tours avait été proposée ici : Qui se cache derrière le Jour de colère organisé à Tours ?

Image du rassemblement antifasciste organisé le 5 avril à Toulouse, en réponse au "Jour de colère" qui avait lieu là-bas.