Succession du maire de Tours : la connerie de la droite locale à nouveau sous-estimée

L’élection de Christophe Bouchet en conseil municipal ne devait être qu’une formalité. C’était sans compter sur la connerie proverbiale de la droite locale.

L’élection de Christophe Bouchet en conseil municipal ne devait être qu’une formalité. C’était sans compter sur la connerie proverbiale de la droite locale. Ce lundi en fin de journée, Xavier Dateu a déclaré à la presse qu’il serait également candidat au poste de maire, ouvrant la porte à une crise d’ampleur au sein de la majorité.

Soucieux d’organiser une transition sereine après sa démission pour cause d’élection au Sénat, Serge Babary avait pourtant mis en place un processus qui devait assurer que ses ambitieux adjoints ne s’entretuent pas.

La majorité municipale avait donc procédé à un vote interne le 12 octobre pour départager les deux candidats déclarés au poste de maire : Xavier Dateu et Christophe Bouchet. Le vainqueur de ce scrutin devait être le candidat unique de la majorité municipale à l’occasion de l’élection officielle du nouveau maire en conseil municipal extraordinaire, le 17 octobre.

Est-ce parce qu’ils sont trop insignifiants ? Ou parce que distinguer un centriste de droite d’un autre centriste de droite est à peu près impossible ? En tous cas, aucun des deux candidats n’est parvenu à remporter une majorité au sein du groupe. Après deux tours de vote, Christophe Bouchet avait donc été déclaré vainqueur sous prétexte qu’il était le plus vieux des deux candidats, comme le prévoyait le règlement établi en amont.

C’était sans compter sur le manque de fair play de l’adjoint aux sports. Sortez le pop-corn.