Sortie du journal de Solidaires 37, février/mars 2015

L’union interprofessionnelle Solidaires 37 a sorti son journal pour février/mars 2015. Celui-ci est l’expression des différents syndicats qui composent Solidaires 37

L’union interprofessionnelle Solidaires 37 a sorti son journal pour février/mars 2015. Celui-ci est l’expression des différents syndicats qui composent Solidaires 37.

AU SOMMAIRE :
Page 2 : Tous en grève le 9 avril !
Page 3 : Sud nettoyage , loi Macron contre les femmes
Page 4 : Michelin, Hôpital d’Amboise, Ferme usine à Monts
Page 5 : SNCF , Marche Mondiale des femmes
Page 6 : les retraité-es se mobilsent
Page 7 : maltraitance à la poste
Page 8 : classes surchargées

Le journal peut être lu ou téléchargé ici.

Edito :

« A l’occasion du 8 mars 2014, SOLIDAIRES 37 était verbalisé pour avoir eu l’outrecuidance de manifester, avec d’autres organisations (dont le PS !), dans les rues de Tours sur 200m de voies du tramway.

A la suite de la contre-manifestation contre le "jour de colère" de l’ultra-droite, toujours à Tours, le 6 avril 2014, son délégué départemental était convoqué par le chef de la sûreté et menacé de 3 mois de prison et de 7500 euros d’amende pour "manifestation non déclarée". Pourtant, 17 organisations appelaient à ce rassemblement (dont le PS !). Notons que, depuis 1981, les "manifestations non déclarées" à Tours, comme dans d’autres villes, sont acceptées par les autorités.

Le 23 avril 2014, c’est l’ex-secrétaire départemental de SUDPTT 37 qui passait en procès suite à un tract jugé injurieux par le directeur de La Poste : la plainte rejetée
par le tribunal, il a fait appel et le militant a été convoqué devant la cour d’appel d’Orléans le mardi 3 février 2015.

Le mardi 16 décembre 2014, ce militant était encore convoqué au tribunal correctionnel de Tours pour une mise en examen à la suite d’un autre tract reprochant à la directrice de la Poste d’Amboise ses entraves au droit syndical !

Le 28 novembre 2014, c’est le délégué départemental de SOLIDAIRES qui est poursuivi par le maire PS (Roiron) de Langeais, pour répondre d’un collage
dans cette ville. Une amende de 121 euros vient de lui être infligée. C’est une « première » ! Nous constatons aussi que les autres auteurs "d’affichages sauvages" sur la même période et les mêmes lieux (ex : la fédération de chasseurs) n’ont pas été inquiétés. Il reste à prouver que la municipalité de Langeais respecte la loi en matière d’implantation des panneaux de libre expression…

Ce même camarade était convoqué le jeudi 18 décembre 2014 devant le juge de proximité pour lui intimer un "rappel à la loi" concernant la manifestation "non déclarée" du 6 avril 2014. Il ne se rendra pas à cette convocation. Il reçoit une seconde convocation pour le 7 janvier 2015 et une troisième, toujours pour la même affaire, par le chef de la sureté cette fois-ci, le 12 février 2015 ! De plus, il a été convoqué aussi au commissariat le 4 février 2015 pour "défaut de mention légale" sur le site de SUDPTT 36-37 (délit passible de 1 an de prison et 15 000 euros d’amende).

L’acharnement judiciaire contre notre organisation syndicale est absolument inédit.
Il fait, en grande partie, suite à la volonté de l’ancien maire PS de Tours (Jean Germain) de tenter d’interdire les manifestations en centre ville pour cause de tramway...

Notons que le directeur de La Poste qui traîne, en vain les syndicalistes de SUDPTT
devant le tribunal a soutenu Jean Germain pendant sa campagne municipale.
Il a, par ailleurs, poursuivi 3 militants de ce syndicat cet automne devant des conseils de discipline pour tenter de les virer ou de lourdement les sanctionne.

Dans l’Est républicain, daté du 23 novembre 2007, François Hollande, portait un certain nombre de jugements sur le mouvement syndical. « En revanche, le syndicat
que nous devons combattre, c’est SUD, le syndicat qui ne cherche que la lutte, en lien avec la LCR ».

Ces déclarations sont suivies d’effet en Indre et Loire. Depuis 2012, alors que le PS possède tous les pouvoirs, notre organisation syndicale a été la cible de répressions
inédites et constantes, directement ou indirectement, de la part de plusieurs de ses principaux responsables politiques.

Plutôt que de décréter une "amnistie sociale", le PS a clairement choisi son camp : celui de la répression du syndicalisme de lutte ! Pour rendre service aux patrons une fois de plus ? »