Sortie du journal de Solidaires 37

L’union interprofessionnelle Solidaires 37 a sorti son journal pour octobre/novembre. Celui-ci est l’expression des différents syndicats qui composent Solidaires 37.

L’union interprofessionnelle Solidaires 37 a sorti son journal pour octobre/novembre. Celui-ci est l’expression des différents syndicats qui composent Solidaires 37.

Au sommaire :

Page 2 : Loi ferroviaire
Page 3 : Plan social au CHU de Tours
Page 4 : Nouvelles de La Poste
Page 5 : Dette, forum Solidaires
Page 6 : Solidarité femmes de ménage grecques
Page 7 : Science en marche
Page 8 : Formations

Edito :

« La mort de Rémi Fraisse, dans une petite vallée du Tarn, a été à l’origine d’une onde de choc à travers la France. Nous avons été nombreux/ses à être accablé-e-s par cette nouvelle tragique. Cette mort est avant tout la résultante d’une cécité des élu-es face à des revendications légitimes et face à des projets obsolètes.

Elle remet sur le devant de la scène la violence de l’État et de ses forces de répression. Quelles sont les légitimités pour l’emploi de grenades offensives ou défensives (des armes de guerre !) lors de manifestations ? Quelles légitimité à l’emploi de flash-ball (un manifestant a perdu un œil à Blois fin octobre) lors d’attroupements publics ? Et que viennent faire les flics de la BAC (Brigade Anti-Criminalité !) dans les manifs ?

A Tours, nous subissons depuis des mois, des pressions pour nous interdire de manifester comme bon nous semble. Parallèlement, nos syndicats se retrouvent de plus en plus devant des cas de répression liée à leur activité : entretiens préalables, conseils de disciplines, procès en justice, etc. C’est notamment le cas à La Poste. On le voit, le climat est à l’écrasement de tout collectif de lutte et de résistance. Merci à la gauche ! Avec, en embuscade, un Front National qui compte les coups et enclenche (engrange ?) les victoires idéologiques.

La "démocratie" représentative est profondément malade. A force de mépris, de népotisme, d’accaparement des pouvoirs et d’ignorance de la cause sociale. Le syndicalisme de lutte et de transformation sociale que nous représentons a, plus que jamais, un rôle prépondérant de propositions et de refondation sociale absolument nécessaire.

Nous œuvrerons dans ce sens en renforçant notre solidarité interprofessionnelle et en faisant converger les luttes, par trop éparses, qui apparaissent ça et là ! »

La suite est à lire ici.