« Pourvu qu’on dort pas à la rue » : Chrétiens Migrants dénonce les refus d’hébergement des sans-abris

Dans un nouveau communiqué de presse, l’association Chrétiens Migrants rappelle que le manque de places d’hébergement à Tours laisse de nombreuses personnes à la rue chaque soir.

Le problème que pose la fin du plan de mise a l’abri pour l’hiver des personnes à la rue a été particulièrement important au mois d’avril de cette année.

Une fois de plus les valeurs fondatrices de notre vie en société ont été remise en cause par les refus d’hébergements des plus faibles parmi nous.

Des femmes seules avec des enfants dont plusieurs ont moins de 3 ans et un jeune handicapé ont été rejetés par le 115. Sept familles, soit douze adultes et treize enfants, auraient été contraintes de coucher dehors si Chrétiens-Migrants n’était pas intervenu.

Dans le même temps des dizaines de mineurs isolés étrangers, dont des jeunes filles, laissés aussi à l’abandon, n’ont pu trouver de mise à l’abri que grâce aux implications de citoyens et des associations indépendantes des services publics.

Alors que des milliers de logements privés et aussi publics sont inoccupés dans l’agglomération, la réflexion porte sur ce qui empêche les services sociaux d’appliquer les lois qui leur impose d’héberger en urgence, sans aucune discrimination, toute personne en situation de détresse.

« POURVU QU’ON DORT PAS À LA RUE »

Cette détresse est particulièrement criante chez les enfants qui constituent la moité des personnes étrangères à protéger.

La phrase ci-dessus rendue célèbre par le Mouvement Aide à Toute Détresse (ATD) sous-tend chaque jour l’expression des demandeurs d’asile, dans l’attente angoissée des décisions du 115 qu’ils subissent.

Le prétexte budgétaire ne justifie pas les limites de l’action. Dans l’agglomération, ce sont pas loin de 12 000 logements qui sont vides. Des solutions sont possibles alors que ce ne sont pas les moyens qui manquent en France, aujourd’hui.