Perquisition chez un syndicaliste étudiant : non à la répression !

Un étudiant syndiqué à Solidaires Etudiant-es Tours a été convoqué au commissariat de Tours le 17 octobre, accusé d’avoir réalisé une partie des tags qui ont fleuri dans l’Université lors de la mobilisation contre la loi Travail suite à la plainte déposée par cette dernière.

Un étudiant syndiqué à Solidaires Etudiant-es Tours a été convoqué au commissariat de Tours le 17 octobre, accusé d’avoir réalisé une partie des tags qui ont fleuri dans l’Université lors de la mobilisation contre la loi Travail suite à la plainte déposée par cette dernière.

Cette accusation, reposant sur la pseudo-géolocalisation d’un portable et la dénonciation d’une "balance", a tout de même donné lieu à une perquisition au domicile de l’étudiant. La police n’aura finalement eu à se mettre sous la dent qu’une chemise contenant des chants pour la manifestation du 14 juin contre la Loi Travail... Un dangereux matériel subversif pris pour, selon l’Officier de Police Judiciaire, démontrer de quoi "était capable" l’étudiant !

Chanter en manif’, bientôt un crime ?

Nous condamnons fermement ce nouvel exemple de la répression qui s’est abattue et s’abat sur les étudiant-es mobilisé-es tourangeaux-elles : harcèlement, violences policières, étudiant-es poursuivi-es pour des motifs fallacieux...

Nous assurons l’étudiant convoqué et perquisitionné (ainsi que l’ensemble des inculpé-es et victimes de la répression) de notre solidarité et soutien. Nous resterons vigilant-es face à toute forme de répression des mouvements sociaux.

Signataires :
Solidaires Etudiant-es Tours
Solidaires 37
SUD Éducation 37