Entre quasi blocage des pensions et retraites complémentaires, et les mauvaises mesures fiscales, la situation des retraité-e-s en France ne cesse de se dégrader.
Aujourd’hui, ce sont 10% des retraité-e-s qui vivent sous le seuil de pauvreté, et près de 25% qui se trouvent en situation de surendettement. Avec la hausse des mutuelles et des soins à domicile, le non-remboursement de plus en plus fréquent des médicaments, les retraité-e-s ne peuvent plus se soigner correctement. Sans d’autres possibilités, ce sont des milliers de retraité-e-s qui sont obligé-e-s de reprendre un travail pour survivre ou de passer par des associations caritatives pour pouvoir subsister.
Pendant ce temps-là, en trente ans, le total des dividendes versés aux actionnaires a été multiplié par 20.
Les retraités, comme les patrons, ont le droit de vivre décemment. La retraite n’est pas un privilège ou une prestation sociale : elle est un droit obtenu par le travail et pour les travailleurs.
Dans l’unité, le 9 juin dans toute la France agissons pour : -* Le retour à une revalorisation annuelle des pensions au 1 er janvier de l’année en prenant en compte l’évolution du salaire moyen.-* Une pension au moins égale au SMIC revalorisé, pour une carrière complète.-* Le rattrapage du pouvoir d’achat perdu sur les pensions et l’abrogation des mesures fiscales régressives contre les retraités.-* L’amélioration du pouvoir d’achat des retraites, le maintien des pensions de réversion et la suppression des conditions de ressources dans le régime général.-* Le développement et le renforcement de services publics de qualité indispensables au mieux vivre individuel et collectif (santé, transports, culture, sécurité, etc.).