Mineurs isolés : le contrôle arbitraire du Conseil départemental d’Indre-et-Loire

Dans un article de La Nouvelle République (édition du 8/11/17) consacré à l’accueil des mineurs étrangers isolés, on en apprend plus sur la manière dont procèdent les services du Conseil départemental d’Indre-et-Loire.

Dans un article de La Nouvelle République (édition du 8/11/17) consacré à l’accueil des mineurs étrangers isolés, on en apprend plus sur la manière dont procèdent les services du Conseil départemental d’Indre-et-Loire [1]. C’est le directeur général des services de la collectivité qui raconte :

Dans la nuit de mercredi à jeudi, trois jeunes étrangers non accompagnés se sont présentés au commissariat. L’agent du conseil départemental d’astreinte se présente. Et établit après examen des papiers et de leur allure générale qu’ils ne sont pas mineurs. Le lendemain, ils se présentent à nouveau. Une autre personne du Département intervient. Considère, cette fois, que deux des jeunes sont réputés mineurs. « Un jugement diamétralement opposé, reconnaît Fabrice Perrin qui insiste : On essaye d’être à la hauteur malgré les difficultés. »

Ainsi, des jeunes sont livrés au jugement arbitraire de personnes qui, d’un coup d’œil, apprécient s’ils méritent ou non d’obtenir la protection à laquelle ils ont droit. Une autre forme de contrôle au faciès, qui laisse de nombreux mineurs à la rue.

Notes

[1L’Aide sociale à l’enfance, qui est compétente en matière de protection des mineurs, est un service du conseil départemental.