Boush-B a perdu son oeil suite à un tire de falshball le 30 octobre au soir dans la ZUP de Blois. La nouvelle a été suivie par un large déploiement policier dans le quartier et quelques manifestations de la colère des habitants.

Le préfet a ensuite tenu à célébrer « le professionnalisme et le sang froid des forces de l’ordre et leur présence rassurante et dissuasive », trouvant parfaitement normal que celles-ci mutilent en toute impunité (voir l’article publié publié à ce propos).

Boush-B est malheureusement le dernier d’une série de personnes ayant perdu un œil suite à un tir de flashball. Cette série ne cesse de s’allonger et touche tous ceux qui refusent de vivre comme l’Etat leur intime de le faire et notamment massivement les jeunes des quartiers populaires. Un article publié le 30 octobre rappelait ainsi le systématisme des violences policières envers les habitants des quartiers populaires.

Pour Rémi Fraisse, pour Boush-B, pour les autres et pour nous, refusons que le silence et le calme ne s’installent

Illustration : Nerban Del Burn.