La grève se propage dans les maisons de retraite d’Indre-et-Loire

Alors que les établissements de La Membrolle et Semblançay entrent dans leur quatrième semaine de lutte, 47 agents des maisons de retraite gérées par le Centre communal d’action social de la Ville de Tours ont cessé le travail le mercredi 15 juin.

Au mois de mai, c’est l’EHPAD Debrou, à Joué-lès-Tours, qui connaissait un conflit de trois semaines. A la fin du mois de mai, les agents des maisons de retraite de La Membrolle et Semblançay se sont également mis en grève, dénonçant notamment le manque de personnel et ses conséquences sur les conditions de vie des résidents.

Enfin, mercredi 15 juin, quarante-sept agents travaillant dans les quatre maisons de retraite gérées par le Centre communal d’action social de la Ville de Tours ont cessé le travail, protestant contre le manque de personnel [1].

Lors de la manifestation des retraité-es du 9 juin, un syndicaliste expliquait :

« Les maisons de retraite sont inaccessibles, du fait de leurs tarifs, à la plus grande partie des retraités. Et le manque de moyens, notamment en personnel dans les EHPAD rend le séjour dans ces institutions particulièrement pénible.  »

La succession de mouvements de grève dans divers établissements du département confirme qu’il y a bien un grave problème dans le secteur.

Notes

[1D’après La Nouvelle République, c’est la CFDT qui appelait à la grève dans ces EHPAD.