A l’heure actuelle, les brancardiers sont toujours en souffrance : ils sont toujours en sous effectif par rapport à leur charge de travail, tous les transports ne peuvent être effectués. Le personnel subit des pressions de la part des services qui se retrouvent dans l’incapacité d’emmener les patients à leurs examens.

On compte 1h30 de retard enregistré pour les blocs, il est impossible de prendre en charge l’ensemble des patients programmés pour des imageries médicales. Comment l’hôpital peut-il fonctionner dans ces conditions ? L’équipe du brancardage, les syndicats, les cadres des services de soins, médecins alertent la direction sur le dysfonctionnement actuel de l’hôpital par des mails et des appels, toujours plus nombreux chaque jour. La direction menace et fait la sourde oreille.

Qu’en est-il des patients ? Pas de réponse de la direction, la seule chose qu’elle s’emploie à faire en vain c’est de mettre la pression à tout le monde sans résultat. Pourquoi ?

L’ensemble des brancardiers sont assignés, donc tous présents au travail, mais encore ce matin un brancardier s’est retrouvé aux urgences et deux à la médecine du travail. Ces agents se faisaient insulter et menacer au téléphone depuis le matin même, en raison des retards et de l’incapacité de prendre en charge les patients. La direction, alertée, est passée dans le service sans apporter de solutions appropriées mais juste pour culpabiliser les agents… La direction veut traiter les effets mais pas la cause qui est le manque de personnel !

Doit-on réquisitionner les patients au sein des services de soins les pour organiser leur propre transport aux différents examens ?

C‘est une alerte faite aux usagers sur le dysfonctionnement grave de l’hôpital Bretonneau !!!

Equipe soutenue par l’intersyndicale
Tours, le 16 décembre 2014