L’IVG en France : un véritable parcours d’obstacles pour des femmes souvent isolées

Le site Bastamag consacre un long article aux interruptions volontaires de grossesse en France. Un article qui aborde les difficultés d’accès aux structures pratiquant les avortements, le besoin d’anonymat, le dépassement du délai légal, ou les offensives des anti-avortements.

Extraits :

« Spontanément, la plupart des visiteuses [du Planning Familial] arrivent avec le souhait de pratiquer un avortement médicamenteux à la maison. Par peur du bloc opératoire, par méconnaissance de l’autre solution, par volonté surtout de régler ça toutes seules. Quitte à être isolées, à souffrir de contractions et à parfois beaucoup saigner, mais dans le huis clos du foyer. « Nous recevons pas mal de femmes qui ne prennent même pas les anti-douleur chez elles, comme s’il fallait se punir, souffrir », ajoute une animatrice du Planning. »

« Parfois, le problème n’est pas l’absence de choix, c’est l’absence de toute possibilité. Plus de 130 établissements de santé pratiquant l’IVG ont été fermés en dix ans. Compte tenu également de la « réduction du nombre de personnel ces dernières années, l’IVG peut être considéré dans certaines structures comme une variable d’ajustement. Ainsi, l’offre s’est progressivement concentrée sur un nombre réduit d’établissements de santé », déplore le Haut Conseil à l’Égalité. Aujourd’hui, 5% des établissements effectuent près d’un quart des IVG, alors que la demande reste stable. »

L’intégralité de l’article de Bastamag est à lire ici : L’IVG en France : un véritable parcours d’obstacles pour des femmes souvent isolées

On avait abordé ces questions lors de notre rencontre avec le Planning Familial d’Indre-et-Loire, à lire ici : Rencontre avec le Planning familial d’Indre-et-Loire