Joué : la Nouvelle République dédouane Augis

D’après la Nouvelle République, l’enquête de police conduite par le commissariat de Tours n’a pas permis de déterminer qui était à l’origine du tract accusant le maire de Joué, Philippe Le Breton, de faire enseigner la « théorie du genre » dans les écoles de la ville.

D’après la Nouvelle République, l’enquête de police conduite par le commissariat de Tours n’a pas permis de déterminer qui était à l’origine du tract accusant le maire de Joué, Philippe Le Breton, de faire enseigner la « théorie du genre » dans les écoles de la ville.

« Suite à la plainte en diffamation déposée par Philippe Le Breton, les policiers de la sûreté départementale ont été chargés de mener l’enquête sur ce tract mais aussi sur les événements qui ont défrayé la chronique, à peu près au même moment, à l’école Blotterie de Joué-lès-Tours. (...) l’enquête n’a pas permis de déterminer l’origine du tract distribué dans les jours précédents le scrutin. "Tout a été fait pour tenter de déterminer où et par qui ce tract a été imprimé, précise le procureur. Manifestement, ce document n’est pas passé par le circuit des imprimeurs officiels." »

L’enquête n’a donc pas permis de désigner de responsable. Mais pour la Nouvelle République, ça signifie que Frédéric Augis, le nouveau maire de Joué-lès-Tours, n’est pas coupable. L’article paru dans l’édition du 7 juin est ainsi titré : « Joué : l’enquête dédouane Augis ».

Pour rappel, voici la définition du verbe « dédouaner » que donne le site du dictionnaire Larousse :

« Relever quelqu’un du discrédit dans lequel il était tombé ; réhabiliter, blanchir : Cet acte de générosité l’a dédouané. »

On conseille à la rédaction du journal d’investir dans quelques dicos.