Le syndicat expose d’abord les problèmes liés aux nouveaux locaux : système informatique pas fini d’être installé, coupures de gaz et d’électricité, fuites d’eau, stores montés à l’envers, etc.

Puis il explique :

« Le nouveau projet d’organisation de travail des agents et les effectifs ont été présentés aux instances (Comité Technique d’Etablissement, Comité d’Hygiène Sécurité et Condition de Travail). Les représentants siégeant ont voté contre les nouvelles organisations de travail proposées par la direction où apparaissent des tâches supplémentaires (préparation et service du petit déjeuner, élimination des déchets, bio nettoyage des chambres l’après-midi).

La répartition des secteurs est de 4 unités de 47 résidents et 2 unités de 28 résidents. La prise en charge individuelle du résident sans adapter les effectifs de l’ensemble des catégories professionnels n’est pas réalisable.
Les conditions de travail de l’ensemble de catégories professionnelles se dégradent de jours en jours.

Les arrêts de travail se multiplient dû à un manque criant d’effectif. Le constat après deux semaines d’ouverture de cet établissement : les agents sont épuisés physiquement et psychologiquement.

Le syndicat SUD SANTE SOCIAUX dénonce les mauvaises conditions de travail des agents et l’insécurité dans leur travail. Nous demandons les effectifs nécessaires pour l’amélioration des conditions de travail des agents pour une bonne prise en de résidents. »

Pourtant, dans un article daté de janvier 2015, La Nouvelle République nous l’assurait :

« D’un coût de 31 millions d’euros, la nouvelle maison offrira aux résidents et aux agents des conditions de vie et de travail d’une qualité remarquable. »

Précisons que le président du conseil d’administration de l’EHPAD Debrou est le maire de Joué-lès-Tours, récemment élu à la tête du parti Les Républicains en Indre-et-Loire.