Bref tour d’horizon de la répression des copains et copines en France

Tours, avec la condamnation de C. et les sales pratiques de la BAC et consorts, n’est qu’un exemple parmi d’autres de villes où la répression s’abat sans vergogne sur les copains et les copines mobilisé-e-s contre la loi El Khomri. Bref état des lieux des dernières saloperies.

À Rennes...

Les forces de l’ordre sont intervenues avec des véhicules roulant à « vive allure » pour stopper des manifestants cherchant à bloquer la rocade. Plusieurs journalistes ont également été frappés.

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19 personnes ont été interpellées pour avoir voulu mettre de la mousse expansive dans les bornes du métro. Ils encourent 7 ans d’emprisonnement.

Lire la suite ici. Dans cette affaire le parquet veut la prison pour tous, la suite ici

Affiches de Bagelstein : prison ferme pour des militants féministes à Rennes

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Le communiqué de l’AG de Rennes est disponible ici

Lors d’un point presse assez surréaliste, le préfet de Bretagne a défendu l’intégralité des actions policières. BuzzFeed News a compilé des images pour l’aider à constater quelques pratiques illégales.

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À Lyon...

Après deux mois de lutte et de bouleversements en tout genre, le mouvement contre la loi El Khomri n’a pas l’air de vouloir s’arrêter. Les manifs continuent et des blocages économiques se mettent en place (raffinerie, SNCF, piquets volants...). Rien n’est donc fini. Malgré cela, au vu des affrontements récurrents entre policiers et manifestants et du nombre d’interpellations depuis le mois de mars, un bilan des opérations répressives doit être dressé. C’est l’objet de ce texte.

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Comparutions immédiates du 27 mai : deux manifestants condamnés à 3 mois ferme, d’autres à du sursis.

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À Toulouse...

Lundi 30 mai au Palais d’Injustice de Toulouse, on mate les récalcitrants après une énième manif contre la loi travail. Compte-rendu de deux procès en comparution immédiate.

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Récit d’une interpellation et d’une garde à vue (GAV) lors d’un blocage routier effectué le 25 mai à Toulouse dans le cadre du mouvement contre la loi travail.

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À Nantes...

Samedi 14 mai, un lycéen nantais de 18 ans a été mis en examen pour « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique » après une garde à vue de 48 heures. Il a été immédiatement incarcéré sur un mandat de dépôt criminel. Cette inculpation est très grave, sans aucune comparaison possible avec les habituels « outrages et rébellion » et autres « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique » qui s’accumulent dans les audiences de comparutions immédiates. Elle inscrit les faits dans une procédure « criminelle » qui prévoit des peines pouvant aller jusqu’à la réclusion à perpétuité…

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Nouvelles audiences correctionnelles ce vendredi 27 mai : deux personnes comparaissaient devant le TGI sur convoc, pour des faits liés à la manif du 17 mars.

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Contrairement aux deux précédentes manifestations, le défilé du 2 juin contre la loi travail et son monde n’était pas interdit par la préfecture. Pour la première fois depuis longtemps, pas d’hélicoptère, pas de siège policier du centre ville, pas d’interpellations préventives. Mieux, l’appel à manifester émanait de l’intersyndicale et de l’assemblée de lutte « on bloque tout ». Le parcours, ambitieux, devait jalonner les rues du centre ville, autour de plusieurs lieux symboliques : la préfecture, le MEDEF, le commissariat central, et la gare.

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À Paris...

Nous sommes des manifestant.e.s contre la loi Travail. [...] Nous écrivons ce texte en défense des personnes interpellées suite au feu de joie du mercredi 18 mai, dans lequel une voiture de police a disparu. [...] Si nous écrivons ce texte, ce n’est pas pour nous adresser aux juges de ce pays mais à vous que nous croisons tous les jours un peu partout. Méfiez-vous du prétendu bon sens des flics, des ministres et des médias." Ce texte est une tribune libre en soutien aux inculpés du 18 mai. Il est la propriété de celles et ceux qui s’y reconnaissent.

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Une manifestante placée en détention dans l’affaire de la voiture de police brûlée (manifestation du 18 mai)

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Détention préventive pour trois des cinq interpellé.e.s et mesures d’éloignements pour les autres ! Ce jeudi 2 juin, les manifestant.e.s mis en cause pour « l’affaire de la voiture de police brûlée » du 18 mai dernier, repassaient devant le Juge des Libertés et de la Détention (JLD), suite aux pressions des syndicats de police. Les cinq manifestant.e.s mis en cause, ont vu leur situation empirer.

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À St-Etienne...

Saint-Etienne : Vendredi 2 juin, trois jeunes, deux étudiants et un privé d’emploi, militants aux Jeunesses Communistes, ont été condamnés à un mois de prison avec sursis, 70 heures de travail d’intérêt général et 3.580 euros de dommages et intérêts pour avoir lancé quelques oeufs remplis de peinture lors de la manifestation du 31 mars contre la loi El Khomri.

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À Lille...

Lille : Antoine, militant CGT, et un autre camarade menacés de comparution immédiate après une arrestation arbitraire.

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À Bordeaux...

Des heurts ont opposé plusieurs groupes de manifestants entre eux hier, en fin d’après-midi, à l’issue de la manifestation contre la loi travail dans le centre-ville de Bordeaux. La police, intervenue pour les séparer, est devenue la cible de ces individus masqués. Trois ont été interpellés.

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P.-S.

Mediapart a réalisé un gros dossier sur les violences policières.

Il y a aussi toutes ces images :