La constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité représente de graves menaces pour les libertés individuelles et collectives.
La condamnation et la poursuite de syndicalistes, les interpellations violentes dans les quartiers populaires et les assignations à résidence ont pour but de faire taire toutes contestations sociales et évacuer les nécessaires réponses aux besoins sociaux et enjeux environnementaux.
C’est l’essence même de notre démocratie qui est en danger.
Préfet et police ne doivent pas se substituer au judiciaire en prenant des mesures sans motivation. Celles-ci doivent cesser ! Nous ne pouvons accepter qu’une logique sécuritaire, un État d’exception évacue les valeurs d’égalité, d’humanité, de fraternité.
Tous ces dispositifs n’ont aucune efficacité pour lutter contre le terrorisme, c’est plus de démocratie et de citoyenneté qu’il nous faut !